La Maladière est la longue falaise au dessus du péage de Cluses, visible de tous depuis l’autoroute. On y trouve des voies rapidement accessible parmi les plus belle de la haute savoie en calcaire. L’autoroute en contrebas, décrite par beaucoup de personnes comme bruyante et gênante, se fait selon moi très vite oublier, une fois concentré sur la grimpe.
Avec Clovis après un rapide accès en rappels, nous nous dirigeons vers une grande classique, Noli Me Tangere, signée Michel Piola (comme 90% des voies à la Maladière d’ailleurs !) Décrite Par Gilles Brunot dans son topo comme étant peut être une des plus belles de la Maladière.
L1 : 6b+, L2: 6b+, L3: 6c permettent de s’échauffer « tranquillement », la première longuerur est en dalle mais dès la deuxième on quitte le rocher gris pour rejoindre le orange, et une grimpe plus raide et athlétique qui va avec…
L4 :7a L5: 6b, L6: 6c+. Les choses sérieuses commencent.
L7: 7a+ est absolument majeure, et vaut a elle seule le détour. Il s’agit d’une grande traversée descendante sous un toit qui permet de le franchir en sa ligne de faiblesse. La longueur n’est pas nécessairement difficile, la cotation vient d’un pas dur et délicat en fin de longueur. cependant cette traversée aérienne rend toute retraite problématique. A partir de là, il faut sortir, et au dessus il reste 3 longueurs en 7a.
L8 : 7a+ est une grande longueur soutenue, aérienne, qui achève bien les bras ! Après avoir bien couiné dans cette longueur en second, j’ai craqué, et lâché le réversible, heureusement que ce bon vieux Clovis a de la marge !
Dans L9: 7a et L10: 7a on retourne sur du rocher plus vertical, et une grimpe plus technique, mais toujours très belle, avant de sortir sur le plateau sommital après un beau voyage !
Loic Thivierge - Guide de Haute Montagne 
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