Lors du Stage Final de la formation de Guide de Haute Montagne de l’ENSA, nous nous retrouvons pour la plupart d’entre nous pour la première fois dans le mythique massif des Dolomites. Les réalisations qui on eu lieu dans ce massif du Süd Tirol étaient bien souvent en avance sur leur temps et on marqué l’histoire de l’alpinisme tout comme l’histoire de l’escalade.

Pour une prise de température, nous avons jeté notre dévolu sur le groupe des tours de Sella, rapidement accessible depuis le col du même nom. Notre équipe se compose des professeurs de l’ENSA Philippe Batoux & Quentin Lombart, et des futurs guides Pierre Boucher, Guillaume Cadas, Raphaël Marsan, Clovis Paulin, Christophe Tricou et moi même.

Nous nous répartissons sur la deuxième tour de Sella entre la voie Messner, et la voie Lelia. Avec Pierre, Christophe et Quentin, nous partons dans la voie Lelia. Au pied du mur, l’ouverture par la cordée Glück/Rezzara en 1936 nous laisse songeurs.

La première longueur en V nous mets directement dans le bain. Ce n’est pas bien difficile, le rocher est raide, prisu et solide, mais les protections de qualité se font rares et sont souvent bien espacées.

Christophe prends le relais pour L2 en V+, qui remonte un dièdre pas si débonnaire, où il est plus que conseillé de rester dans la dalle a gauche (Pierrot peut en témoigner!)

Je repars en tête pour la longueur clef de la voie, côté VI. la longueur est soutenue et athlétique, mais se protège bien. on ne peut que songer aux premiers ascensionnistes la corde en chanvre autour du ventre, armés uniquement de pitons ou autres coins de bois.

Christophe repart pour la traverée en IV de L4, Facile mais bien aérienne.


L’ambiance est superbe, je continue par L5 en IV+ qui déroule bien.


Une Longueur en V+ nous attends, qui fait de l’oeil à Tricou, qui n’as pas eu assez l’occasion de se défouler jusque là. Je le laisse bien volontiers repartir en tête.
Le début de longueur est pour le moins épicé, il faut s’acquitter d’un peu de solo pour rejoindre la première protection, ce qui n’inquiète pas pour un sous Christophe habitué du Wingsuit, Basejump et autres pratiques du dimanche.
au dessus c’est un festival de lunules, longueur raide et magique. Je reprends la tête pour la dernière longueur menant au sommet sur du terrain en IV plus facile.

Du sommet, une agréable descente en face Sud nous attends, par un astucieux cheminement qui passe intégralement sans rappel si on fait les bons choix aux embranchements de sentes.
Retour à la voiture, mais la journée n’est pas terminée…Un rapide casse croute avant de prendre la route pour rejoindre Magla Ciapela, et le refuge Falier, point de départ pour notre ascension de la face Sud de la Marmolada prévue le lendemain…
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